Formé dans diverses écoles d’Art entre 1962 et 1969, Alain Ménégon découvre la lithographie en 1968 en cours de spécialisation gravure.
Entre 1974 et 1978, Alain Ménégon séjourne à Florence où il officie dans deux ateliers d’impression lithographique.
À partir de 1978 il devient indépendant et possède plusieurs ateliers dans la région Bourgogne Franche-Comté. De Besançon à Marnay en passant par Pesmes il continue ses recherches et expérimentations.
1980, date où il acquiert une presse Bollito marquera un tournant important dans la carrière de l’artiste.
Il collabore à "L’art de la pêche à la mouche sèche" de Jean-Paul Pequegnot et participe à de nombreuses expositions ;
Le Mois de l’Estampe à Paris, la Biennale internationale de l’estampe en Lorraine, l’international biennal of Lithography (IBL) Parobrod Belgrade Serbie pour ne citer qu’elles.
Le travail d’Alain Ménégon ouvre des horizons déterminants.
C’est un lieu de poësis. Sa poésie inverse les propriétés rationnelles du langage en communiquant ce qu’il ne saurait traduire.
Il ne s’agit pas de documenter le monde, mais de mettre en tension des éléments y existant, pour qu’ils se réassemblent différemment dans la conscience. Ne pas témoigner du monde, mais construire un langage.
La fonction poétique n’est pas la seule fonction de l’art du langage, elle en est seulement la fonction dominante, déterminante… Cette fonction, qui met en évidence le côté palpable des signes, approfondit par là même la dichotomie fondamentale des signes et des objets.
« très exactement construit à la façon dont les images sont construites dans les rêves. Il y a là une concurrence, une superposition de symboles, aussi complexe que l’est une phrase poétique qui vaut à la fois par son ton, sa structure, ses calembours, ses rythmes, sa sonorité. Tout se passe sur plusieurs plans, et c’est de l’ordre et du registre du langage. »
Jacques Lacan.
Le langage, comme un contraste, qui a une structure, une tradition, que l’on se doit de réinventer constamment.
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